Gwenaëlle Grovonius

Avec ma collègue, Sabine Roberty, nous avons rencontré l’équipe du Collectif de lutte contre les violences conjugales. Cette organisation multi-facettes, qui fêtera bientôt son 45e anniversaire, est un projet d’une rare ampleur né de la mobilisation citoyenne de quelques femmes.

A l’origine, le collectif se composait de bénévoles qui accueillaient les victimes de violences conjugales. Aujourd’hui, l’association abrite en son sein un Service d’Orientation et de Formation pour les Femmes à la recherche d’un Travail (SOFFT), une crèche, des places d’accueil pour femmes victimes de violences et leurs enfants et un centre d’éducation permanente.  

Une approche holistique assez inédite en FWB qui permet une réponse globale et transversale à la problématique des violences faites aux femmes. Mettre les victimes et leurs enfants en sécurité, leur permettre de réfléchir à leur relation sereinement, de développer leurs compétences et gagner leur indépendance financière, de développer leur esprit critique sur leur situation mais aussi sur la condition des femmes en général dans la société… pour être libre de poser leurs propres choix. 

Le département d’éducation permanente réalise également des analyses et publications sur les violences conjugales, organisent des tables de discussions et a créé un blog « é-prises de paroles ». 

Le travail accompli est colossal et d’une importance majeure. Raison pour laquelle il fait l’objet d’un grand soutien des pouvoirs publics, notamment de la ministre Christie Morreale et de ses départements.  

Nous avons été heureuses, Sabine et moi, de faire mieux connaissance avec ce maillon essentiel de la lutte contre les violences faites aux femmes.