Le domaine provincial de Chevetogne accueille chaque année environ 400.000 personnes, dont 200.000 enfants. Le parc, avec sa nature, sa biodiversité, ses différentes infrastructures et animations, est un fer de lance du tourisme social, solidaire et durable en Wallonie. Une véritable alternative au tourisme de consommation.
Un petit joyau dont nous pouvons être fiers et qu’il nous faut à tout prix préserver.
Malheureusement, nous apprenions récemment que les budgets provinciaux alloués au domaine allaient être drastiquement diminués. La Province de Namur, propriétaire du site depuis 1969, exige en effet du domaine provincial de Chevetogne les économies suivantes :
- sur un coût net actuel de 4,2 millions d’euros à charge de la Province :
- 400.000 euros la première année
- 800.000 la deuxième
- et enfin 1,2 million chaque année à partir de la troisième année.
Il semble que la vision de la majorité provinciale namuroise et de la direction du domaine divergent profondément. La province souhaitant des économies sur les frais de fonctionnement et l’ouverture à d’autres activités économiques (accueil des camping-cars, accrobranche, etc) quand la direction du domaine veut s’inscrire comme un exemple européen de tourisme intégré et durable. Le projet porté actuellement de musée vert - Réconcilier l'humanité et la biodiversité d’ici 2050 - en est un parfait exemple.
Les travailleurs de Chevetogne ont profité de l’inauguration pour remettre aux représentants de la Province de Namur, une pétition visant le maintien du parc comme parc public qui avait été signée par 15.000 personnes.
J’ai interrogé, la Ministre Valérie De Bue sur le sujet. Retrouvez mon intervention ici