Gwenaëlle Grovonius

Ce mardi 29 mai, la Commission des Relations Extérieures de la Chambre s'est prononcée en faveur d'auditions sur ma proposition de résolution sur les droits humains en Colombie.

Les efforts en vue du processus de paix sont, bien évidemment essentiels et à encourager, mais malheureusement insuffisants. En dépit des perspectives offertes par l’accord de paix en Colombie, l’application de la plupart de ses points est suspendue à la mise en œuvre de lois et les crimes perpétrés durant le conflit ne peuvent demeurer impunis.

Depuis la signature du fameux processus, la persistance des atteintes aux droits humains révèle, par ailleurs, que la guerre civile entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et les forces de sécurité colombiennes est loin d’être terminée. Elle semblait même s’intensifier dans certaines zones. Les civils demeurent les principales victimes du conflit armé; les plus exposés étant les indigènes, les Afro-Colombiens, les petits paysans et les défenseurs des droits de l’homme.

L’augmentation brutale du nombre d’homicides de défenseurs des droits humains au début de cette année a, une nouvelle fois, mis en évidence les dangers auxquels sont exposées les personnes qui dénoncent des violations en Colombie.

Des auditions auront donc lieu avant le vote. Une première bataille gagnée pour la défense des droits !