La priorité est ailleurs : « Mr Bellot veut imposer un service minimum aux travailleurs de la SNCB alors qu’il ne peut même pas garantir un service avec un minimum de qualité aux usagers du rail ! Et ceux qui prennent le train tous les jours le constatent : ponctualité en rade, trains supprimés, voyages debout, guichets fermés, etc. Le gouvernement MR/N-VA nous envoie ici un bel écran de fumée pour détourner l’attention sur les trois milliards d’économies qu’il a imposés au secteur ferroviaire. Mais les navetteurs que Mr Bellot prétend défendre ne sont pas dupes : Navetteurs.be ne soutient pas ce projet. Et c’est sans doute pour cette raison que la majorité a refusé de les entendre en commission… »
Je dénonce une véritable déclaration de guerre faite aux travailleurs du rail : « après la réduction drastique de leurs effectifs accompagnée d’une exigence d’augmentation de la productivité, après la remise en cause de leur statut, après la réduction de leurs pensions, après les menaces de privatisation, le gouvernement s’attaque aujourd’hui aux droits collectifs des travailleurs du rail en bafouant au passage la concertation sociale. Tout ça alors qu’avant le dépôt de ce projet de loi, cela faisait plus d’un an qu’il n’y avait plus eu de grève à la SNCB ! A quoi joue le ministre Bellot ? »