Gwenaëlle Grovonius

En 1959, à la veille de l’indépendance du Congo, l’État belge a organisé l’envoi d’un grand nombre d’enfants métis, arrachés à leurs mères, vers la Belgique où ils ont été mis sous tutelle, placés dans des homes ou encore adoptés par des familles belges.

La Chambre a voté il y a près d’un an une résolution que j’ai co-signée, invitant le gouvernement à entreprendre un certain nombre de démarches vis-à-vis des survivants et à prononcer une déclaration solennelle au nom de la Belgique. 

Depuis lors, un certain nombre d’initiatives ont déjà été prises sur les plans administratifs et diplomatiques notamment. 

Par ailleurs, le Premier Ministre a annoncé qu’il prononcerait une déclaration solennelle reconnaissant la ségrégation dont ont été victimes les enfants métis arrachés à leurs mères durant la colonisation ce 28 mars à la Chambre.