Gwenaëlle Grovonius

Depuis plusieurs mois, plusieurs organisations internationales dénoncent le fait que l’Etat d’Israël remplit désormais toutes les caractéristiques propres à un régime d’apartheid, c’est-à-dire « un régime institutionnalisé d’oppression et de domination mis en œuvre par un groupe racial sur un autre ». Amnesty est l'une d'entre elles, et détaille ces pratiques dans un rapport paru en février 2022.

L’apartheid en Israël prend différentes formes : répression des opposants politiques, tortures, détentions administratives abusives, y compris d’enfants, et même homicides.  Le deuxième visage de l’apartheid est plus discret, plus insidieux. Pourtant, il pèse tout autant, voire davantage sur la vie quotidienne des Palestiniens : restrictions draconiennes des déplacements, saisies massives des biens immobiliers ou des terres au profit de colons israéliens, refus d’octroi de la nationalité et de la citoyenneté…  

Le rapport d’Amnesty documente ses accusations par de nombreuses preuves (témoignages, photographies, vidéos, images satellites…) et en vient à conclure qu’Israël s’est rendu coupable de « crimes contre l’humanité ». 

J’ai souhaité attirer l’attention de nos ministres sur le contenu de ce rapport et sur la nécessité de réagir, notamment en adoptant des sanctions vis-à-vis d’Israël. Cependant, il ne faut pas se voiler la face ! Le sujet divise encore aujourd’hui la classe politique belge mais aussi européenne.  

Si je m’engage avec le PS et le secteur associatif dans cette lutte contre l’apartheid, vous pouvez aussi changer les choses. En soutenant les associations et partis politiques qui luttent pour le respect des droits humains sur place. En boycottant les produits soi-disant israéliens mais produits, en vérité, sur des terres volées aux Palestiniens.  Dans ce cadre, je vous invite d’ailleurs à signer la pétition

Pour lire l’intégralité des échanges (pp. 12 à 14).