Un symbole de la liberté d’expression et de la presse attaqué !
A Washington, on semble déterminé à le faire tomber pour «espionnage», il risque 175 ans de prison. Une accusation que l’intéressé et ses soutiens récusent formellement, pointant la volonté de Washington de vouloir détruire la liberté de la presse et celle des peuples à être informés.
Aujourd’hui détenu au Royaume-Uni, Washington tente par tous les moyens de le faire extrader.
Le 7 septembre 2020, des audiences en vue de l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis ont débuté à Londres.
« La question ne concerne pas un seul individu »
J’ai eu l’occasion d’interpeller la Ministre de l’Enfance, de la Santé, de la Culture, des Médias et des Droits des femmes, Bénédicte Linard sur le sujet et je vous propose un extrait de mon intervention :
« Madame la Ministre, la question ne concerne pas seulement un individu. Il s’agit d’une question fondamentale de société. C’est un drame pour nos valeurs démocratiques fondamentales et les droits humains. C’est un drame pour la justice, pour le métier de journaliste, pour la liberté de la presse ainsi que pour notre droit à l’information. Face à cette atteinte flagrante à nos droits fondamentaux, il est évidemment essentiel de se mobiliser pour réagir face à cette situation inacceptable. »
D’autant plus que si un pays européen accordait aujourd’hui l’asile à Julian Assange, la protection subsidiaire s’appliquerait et les autorités britanniques ne pourraient pas l’extrader, même si le tribunal de Londres l’ordonnait.
Pour retrouver l’intégralité de mon intervention suivez ce lien.
Par ailleurs, plusieurs actions existent pour soutenir la libération de Julian Assange. N’hésitez pas à consulter la page Facebook du Comité Free Assange Belgique ou à revenir vers mon équipe si vous souhaitez de plus amples informations.