Une expression qui pourrait traduire une vision néolibérale de la coopération qui se devrait d’être utilitariste et instrumentalisée au profit des entreprises belges et du contrôle des migrations vers l’Europe. D’autant plus quand, ce qui est entendu par réussite, n’est pas clairement défini.
Alors, plutôt que ces déclarations, pourquoi ne pas faire confiance aux nombreuses évaluations auxquelles nos ONG sont d’ores et déjà soumises ? Pourquoi ne pas promouvoir l’accord de Paris sur l’efficacité de l’aide (OCDE) ? Pourquoi ne pas parler du renforcement du devoir de vigilance qui devrait incomber aux entreprises et en particulier celles qui sont actives à l’étranger ?
L’aide liée est une erreur du passé. L’objectif de la coopération au développement est de servir la solidarité internationale et de réduire les inégalités mondiales en construisant des partenariats solides qui permettent l’émergence et le renforcement d’initiatives locales durables. Il me semblait important de le rappeler.
Retrouvez l’intégralité des échanges ici (pp. 8-14).