Gwenaëlle Grovonius

Depuis le mois de mars 2020, le télétravail s’est généralisé et a été imposé pour beaucoup de travailleur.ses. Un changement brutal qui a beaucoup influencé les relations employeurs-employés.

Un plus ?

Source de stress pour certain.es, le télétravail est considéré comme une réelle opportunité à saisir pour d’autres. Dans ce contexte, j’ai interrogé la Ministre de la fonction publique, Valérie De Bue, sur la situation pour les travailleuses et travailleurs du Service Public de Wallonie (SPW). 

Des études et des enquêtes ont notamment été réalisées par le SPF Mobilité, Viapass, Acerta ou encore la KULeuven. Celles-ci démontrent que la popularité du télétravail a crû de 50 % ces derniers mois. Cet outil, dans un cadre bien défini et bien encadré, permettrait donc effectivement d’améliorer, pour certain.es, le bien-être au travail et les performances.

Une révision du code du travail pour les fonctionnaires wallon.nes serait donc sur la table du gouvernement. L’objectif : pérenniser le télétravail au sein des administrations wallonnes.

Un bémol ?

Certaines personnes sont en souffrance par rapport à l’organisation actuelle du travail. Les difficultés au niveau de la cohésion et de la motivation des équipes sont nombreuses. Il est donc essentiel que, via la médecine du travail, des aides psychologiques soient apportées aux agents de la fonction publique mais aussi pour l’ensemble des travailleur.ses.

Le télétravail doit permettre l’organisation du travail et de sa vie privée d’une autre façon. L’enjeu essentiel est donc bien de faire de cet outil une plus-value pour chacune et chacun, en période de crise et au-delà. 

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