Depuis des semaines, la Communauté internationale condamne et appelle Israël à abandonner ce projet qui pourrait mettre fin aux efforts internationaux en faveur d’un État palestinien viable et de la paix dans la région. En effet, en cas d’annexion, le territoire palestinien se réduirait à quelques bouts de terres discontinus et priverait la Palestine de Jérusalem-Est comme capitale.
En juin, 1 080 parlementaires de pays européens, parmi lesquels 83 parlementaires et sénateurs belges de tous les partis, à l’exception du Vlaams Belang, ont établi une large coalition pour exhorter les dirigeants des pays européens à agir autrement. Des débats se sont, par ailleurs, tenus au Parlement fédéral belge sur la reconnaissance de la Palestine et les possibles sanctions vis-à-vis du Gouvernement israélien en cas d’annexion.
Et la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
J’ai donc interpelé le Ministre-Président Jeholet face à ces multiplications d’agressions unilatérales et violations du droit international par le Gouvernement israélien. Néanmoins, comme je l’ai indiqué dans le cadre de nos échanges, j’ai dû regretter d’entendre : « … qu’en tant que ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, vous laissez à votre collègue du gouvernement fédéral toute la responsabilité du dossier. Notre Fédération devrait aussi pouvoir prendre position dans ce dossier et la défendre au niveau fédéral. … en tant que Fédération Wallonie-Bruxelles, il faut pouvoir dire qu’il y a une violation flagrante du droit international par un État. Nous souhaitons que notre pays défende cette position sur la scène internationale et qu’il soit un moteur au niveau européen pour faire en sorte que des sanctions soient prises pour mettre fin à cette forme d’impunité dont jouit le gouvernement israélien depuis de trop nombreuses années ».
La justice et la paix : une responsabilité partagée !
Aujourd’hui, il semble qu’Israël temporise ses projets d’annexions mais le problème reste grave. Ce conflit dure depuis trop d’années et la création d’un état palestinien viable reste le combat que nous devons mener au nom de la démocratie et de la liberté. Le temps n’est plus à la temporisation mais aux condamnations et sanctions, à la fermeté et à une voix diplomatique internationale et unie qui permettra d’aboutir à la paix. Dans ce cadre, la Fédération Wallonie-Bruxelles a aussi un rôle à jouer. Je m’efforcerai de toujours le lui rappeler !
Retrouvez l’intégralité de mes deux interventions ici et ici