Gwenaëlle Grovonius

16 capitales européennes présentent des symptômes de surtourisme. A Bruxelles, Airbnb provoquent déjà des dégâts. Pour savoir ce qu’il en est en Wallonie, j’ai interrogé Valérie De Bue, Ministre wallonne du Tourisme.

L’expérience bruxelloise nous apprend qu’une concentration excessive de logements Airbnb dans une zone, un quartier, a nécessairement des conséquences négatives sur cet espace.

Désertification de certaines rues, revenus de l’impôt des personnes qui diminuent dans cette zone, dégradation de la propreté publique et du lien social entre les habitants. 

Mieux vaut prévenir que guérir.

En Wallonie, impossible de mesurer l’importance ou l’impact de ce type de logement. Il n’existe pas d’étude en la matière. 

La Ministre De Bue annonce que des données seront collectées, plus tard … 

Peut-on en conclure que la Wallonie ne prend pas la mesure des choses ? « Plus tard », oui, mais il faut veiller à ne pas prendre le problème « trop » tard. 

La question doit être documenter sans attendre, si nous voulons prévenir au mieux d’éventuelles dérives et encadrer le développement de ce type de location. 

Je relancerai donc la ministre dès le début 2020. 

Retrouvez ma question et l’entièreté de notre échange sur l’impact d’Airbnb sur le tourisme enWallonie ici ou en vidéo.