Gwenaëlle Grovonius

Selon une étude d’Amnesty et SOS Viol menée auprès de Belges entre 15 et 85 ans, un tiers des moins de 26 ans pensent qu'il est normal d'insister pour avoir des rapports sexuels ou encore que l'on ne peut pas parler de viol si une personne ne dit pas explicitement "non" !

Les résultats de cette enquête montrent également que 48% des personnes sondées auraient été exposées, pour la première fois, à une forme de violence sexuelle avant l’âge de 19 ans. Ou encore qu’un homme sur deux pense que si une femme est agressée, c’est peut-être parce qu’elle est en est en partie responsable.

Question d’actualité à la Ministre Morreale

Notre échange avec la Ministre a permis de rappeler qu’une législation existe pour sanctionner sévèrement les auteurs mais que le travail reste long pour changer les mentalités et le machisme ambiant.

Il est clair que la mise sur pied de la Conférence interministérielle sera une réelle plus-value dans ce cadre car elle permettra d’agir de manière coordonnée à tous les niveaux de pouvoir.

Campagne #JDIWI

Faisant suite à son enquête, @AmnestyInternationalBelgique a lancé une campagne de sensibilisation à la notion de consentement en partenariat avec deux humoristes @Guyhome et @Abdel.

Droits des femmes, rien n’est jamais acquis !

Dans le combat pour les droits des femmes et contre les violences faites aux femmes, force est de constater que les années se suivent et se ressemblent. Cette enquête d’Amnesty et SOS Viol mais aussi les récents débats sur l’IVG montrent combien rien n’est acquis en la matière. Simone Veil disait : « La mauvaise conscience générale permet à chacun de se gratifier d’une bonne conscience individuelle : ce n’est pas moi qui suis responsable , puisque tout le monde l’est. ». Comme Présidente du Comité d’avis chargé d’examiner les questions relatives à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, je travaille pour que les générations futures connaissent une bonne conscience collective.

SOS VIOL : 0800/98.100